Interview utilisatrice : doriane
Quel est votre métier et depuis combien de temps l’exercez-vous ?
Je suis géomètre topographe depuis 2011, et je suis rentrée chez GeoProcess en tant que Technicienne Topographe en 2014 : Ca fait bientôt 10 ans !
Je fais essentiellement de la détection de réseaux, des plans topo et quelques missions de récolement.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez lors des opérations de marquage-piquetage ?
Les opérations de marquage piquetage que nous réalisons sont faites à partir des plans d’IC (Investigations complémentaires) ou de synthèses de réseaux :
Nous avons donc un plan ou apparaissent tous les réseaux, c’est plus facile que de travailler à partir des DICT des concessionnaires.
Par contre on peut se retrouver avec des plans très grands et difficiles à manipuler en papier sur le terrain. En plus ça se déchire, ça prend la pluie etc…
Mais le vrai défi, c’est d’arriver a se repérer dans l’environnement, surtout quand il y a peu d’affleurants, comme dans les espaces verts, dans les courbes etc…
Comment faisiez-vous le marquage-piquetage avant d’utiliser la canne de réalité augmentée ?
Avant, on prenait les plans de synthèse ou les plans d’IC au 100ème, et un cutch !
On commence par chercher les “points durs”, comme les grilles, les trottoirs etc.. On cutch pour avoir la distance, et on reporte ensuite avec un mètre.
Entre le plan, le cutch, le mètre ruban, les bombes etc… on en a vite plein les mains !
Parfois on réimplante au GPS, mais c’est pas très pratique.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à adopter la canne de réalité augmentée ?
Notre service innovation nous l’a proposée, et on l’a vite adoptée !
Le but est vraiment de gagner du temps de la précision sur le terrain.
On gagne aussi du temps sur la préparation du chantier, car on pas besoin de bien connaitre la zone pour se repérer sur le plan
Comment avez-vous appris à utiliser la canne de réalité augmentée ?
J’ai fait une formation en interne sur chantier. La prise en main très simple et rapide.
C’est simple ensuite de former les collègues.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la canne de réalité augmentée par rapport aux méthodes traditionnelles ?
Le seul inconvénient que je vois, c’est quand le GPS ne passe pas. Dans ce cas, on revient à la méthode traditionnelle.
Coté avantages, le système est vraiment facile d’utilisation. C’est franchement rapide pour le marquage.
On se repère tout de suite sur le terrain, et on sait ou tracer.
Quelles sont les fonctionnalités que vous appréciez le plus sur la canne de réalité augmentée ?
Le fait de pouvoir sélectionner les couches de réseaux à afficher. On sélectionne le réseau qu’on veut tracer, on met la bonne bombe de couleur, et c’est parti !
On garde nos habitudes de marquage, par exemple on trace souvent l’assainissement en dernier.
Et puis quand on a plusieurs tablettes, chacun fait son réseau et on ne se trompe pas.
Quelles sont les difficultés ou les limites que vous rencontrez avec la canne de réalité augmentée ?
La limite pour nous, c’est la batterie de la tablette : Il faut dire qu’on a un usage intensif :
Ce matin par exemple, après 5h d’utilisation, elle était vide.
Mais comme nous avons des tablettes standards, on a pouvoir ajouter une batterie externe pour les grosses journées
Comment évaluez-vous la fiabilité et la précision des données affichées par la canne de réalité augmentée ?
De ce coté là, rien à redire : On est au centimètre avec le GNSS RTK.
La précision est largement suffisante pour un marquage. Si les données du plan sont précises, le marquage est précis !
si vous deviez résumer votre experience en une phrase :
Super contente d’utiliser vGIS pour le marquage !
Ce
matin, si on avait pas eu les tablettes on y serait encore !